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FRAGILE

13 juillet 2007

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12 mars 2007

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12 décembre 2006

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ARTS : Le Havre 2008

Forte d’une première édition remarquée en juin 2006, la Biennale d’art contemporain du Havre poursuit pour l’édition de juin 2008 une vision artistique qui se veut modeste dans sa dimension géographique mais ambitieuse dans ses choix et parti pris. C’est le Hollandais Ger Van Elk qui sera l’artiste associé de cette deuxième édition dans le cadre du musée Malraux où il proposera une réflexion sur l’intimité dans l’art contemporain. Pour l’espace public, ouvert à tous, véritable défi dans ce que cela présuppose dans le choix des œuvres, la cohérence des artistes proposés , il sera pensé en collaboration avec David Perreau directeur du Spot, centre d’art contemporain  du Havre. Enfin, rappelons que la Biennale d’art contemporain du Havre est assurée au regard des engagements de son mécène, Groupe Partouche, de connaître à minima neuf éditions ! Rappelant ainsi la cohérence du Groupe face à ses engagements culturels tout au long de l’année ( Biennale d’art contemporain de Lyon, Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence…) et le rôle déterminant que prennent désormais les financiers privés dans la vie culturelle française.

12 décembre 2006

Pascal Pillard

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Né en 1972. Vit et travaille à Paris

Jonglant avec les techniques, Pascal Pillard aborde dans son travail des thèmes très personnels et les investit d’une charge émotionnelle extrêmement forte, apparentant ainsi les sujets qu’il traite à des masses de chair à vif secouées par des pensées morbides et des fantasmes à glacer le sang. Ses œuvres, inspirées largement des planches d’anatomie, représentent des personnages proches de la matière organique, animés par un tempérament fiévreux. L’artiste cherche moins à choquer qu’à débusquer une vérité et une réalité enfuies aussi bien au fond des autres que de lui-même, cultivant le désir de « voir à l’intérieur des individus ». Au sens propre comme au figuré.

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Pascal Pillard, L'alchimiste sparnonien, 2006

Courtesy Galerie Deborah Zafman

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12 décembre 2006

Pascal Bircher

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Né en 1972, à Redhill, Angleterre. Vit et travaille à Paris.

Artiste multidisciplinaire, Pascal Bircher maîtrise aussi bien la sculpture et la photographie que l’installation et la performance. Ses œuvres Don’t stand so close to me et Tearbox appréhendent l’humain sous un angle humoristique, voire cynique. La première est composée de quinze morceaux de mètre de couturière de taille variable, offrant au spectateur la possibilité de mesurer la distance qui le sépare de son voisin et chasser ce dernier s’il se tient trop près. Quant à Tearbox, réplique d’un emballage de larmes artificielles agrandie à la taille de l’artiste, elle jette un doute sur l’exposition toute entière : ne feint-on pas la fragilité pour servir quelque stratégie ? C’est l’aspect factice, hypocrite et névrotique d’une société balançant entre exhibitionnisme et revendications du droit à la vie privée que met en exergue Pascal Bircher.

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Pascal Bircher, Don’t stand so close to me, 2001

Courtesy Galerie Martine et Thibault de la Châtre

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12 décembre 2006

Rodolphe Huguet

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Né en 1969. Vit et travaille à Nîmes.

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Contrôler, faire régner l’ordre. Les caméras de surveillance jouent un rôle primordial en Occident.  Rien que le fait d’apercevoir leurs silhouettes rassure instantanément, rien que l’inscription « Espace sous surveillance » promet de garantir la sécurité. En résidence à Villers sur Port (Haute-Saône) en 2005, Rodolphe Huguet a exploré les limites de ces appareils et la responsabilité que leur confient les angoisses collectives. Ses caméras font effet. En leur jetant un coup d’œil distrait, on se sent observé par les yeux de la sécurité. Mais ce n’est qu’une illusion : les silhouettes en bronze des caméras n’étaient à l’origine que des détritus en tout genre (bouteilles, emballages, boîtes…) montés sur des branches.

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Rodolphe Huguet, Villages sous surveillance, 2005

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12 décembre 2006

Karine Bonneval

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Née en 1970 à la Rochelle, vit et travaille à Montreuil.

Par le biais de sculptures et d’installations aux allures organiques, Karine Bonneval aborde les codes et les liens sociaux, les rapports conflictuels mais camouflés entre les individus. Avec les Masques de Conversation et les Minerves, le langage ne sert plus l’échange : la bouche reste immobile, les mots brûlent la gorge en y restant bloqués ou au contraire s’accumulent en un flot incompréhensible. Le mode de communication et les codes sociaux s’incarnent dans des vêtements, des prothèses et des masques dont il est nécessaire de s’affubler afin d’attirer l’attention, d’entrer en contact avec l’autre. L’autre que l’on convoite, que l’on a envie de séduire pour ne pas rester seul. C’est dans ce but-là que l’on est amené à revêtir ses plus beaux atours, à Faire la Roue comme le paon, à se dissimuler derrière une apparence factice… et, finalement, redevenir misérable une fois les parures enlevées.

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Karine Bonneval, Minerve, 2002

Crédits photo : Yasmina Bennya

Courtesy Galerie Martine et Thibault de la Châtre

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8 novembre 2006

Zhe Fan

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Né en 1977 à Liaoning, Chine. Vit et travaille à Paris.

Au cours de ses recherches artistiques, Zhe Fan a développé une obsession : les allumettes. Elles monopolisent l’univers de l’artiste. Tel un pyromane qui s’ignore ou un enfant casse-cou, il les manipule, les filme, les photographie, les regarde se consumer inlassablement. Allumette est une vidéo représentative de son travail : une main allume des allumettes les unes après les autres. Une première se consume pour être remplacée par une autre et encore une autre et encore une autre. Ainsi se consument également les vies, les unes après les autres, en quelques instants. Zhe Fan met à nu une fragilité qui lie tous les êtres humains : celle de l’existence. Le temps passe à une allure folle et parfois une vie touche à sa fin avant même d’avoir réellement commencé. La poésie visuelle du travail de Zhe Fan souligne intensément cette idée insupportable et fait comprendre que rien n’est plus précieux qu’une vie, aussi éphémère soit-elle.

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Zhe Fan, Allumettes, 2005

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8 novembre 2006

Jean-Michel Pradel-Fraysse

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Né en 1963 à Ussel. Vit et travaille à Paris.

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Pour Jean-Michel Pradel-Fraysse, la sculpture est un prétexte : son travail, médiation ironique, souligne l’absence de l’humain pour attirer l’attention sur le rôle et les travers de celui-ci. Les Cœurs-Trophées, accrochés au mur, font d’abord penser à un film mi-gore, mi-comique dont les protagonistes auraient pris une déclaration comme « Je te donne mon cœur » au premier degré. Mais plus sérieusement, ces Cœurs-trophées, ces cœurs-têtes-d’élan-empaillées, mettent tristement en lumière le choix que l’humain est amené à faire : chasser ou être chassé, dominer ou être dominé. Le triomphe de la consommation passe aussi par la consommation de cœurs, de corps, de sexes sans égard aucun pour autrui. Il faut en accumuler, en essayer de nouveaux, choisir et finalement jeter.  Qui est donc celui/celle qui se vante ainsi d’avoir arraché des cœurs ? N’y a-t-il pas en lui/elle une faille à combler ? L’autre, aliéné de sa qualité d’humain, est devenu le gibier de sa vanité, de sa gourmandise et de sa cupidité. Jean-Michel Pradel-Fraysse parvient à la même conclusion que Hobbes: l’homme est un loup pour l’homme.

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Jean-Michel Pradel-Fraysse, Coeur trophée n° 3, 2005

Courtesy Galerie Eric Mircher

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8 novembre 2006

Tianbing Li

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Né en 1974 à Guilin, Chine. Vit et travaille à Paris.

« Connais-toi, toi-même. » En discourant avec le jeune Alcibiade, Socrate l’avait exhorté à adopter cette inscription du temple de Delphes. Mais est-il possible de parvenir à une réelle connaissance de soi? Peut-on répondre à la question « qui suis-je »? L’identité est un des thèmes autour desquels s’articule le travail de Tianbing Li. Né en Chine, vivant à Paris, il est un artiste multiculturel déchiré entre son héritage asiatique et le mode de vie de son pays d’accueil. Ses Autoportraits-Tours donnent corps à une certaine schizophrénie identitaire développée souvent par les individus issus d’un métissage culturel. Les visages qui se superposent pour former une masse de chair ne permettent d’identifier ni l’origine, ni les particularités physiques de celui qui s’est portraituré. Plus largement, ces visages tordus, déformés, étalés qui pleurent puis qui rigolent, qui crient et qui boudent, illustrent bien la difficulté de prendre une décision, de faire des choix. Que ce soit entre deux cultures, plusieurs identités ou différentes attitudes.

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Tianbing Li, Selfportrait Tower

Courtesy Galerie Deborah Zafman


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